– Pucòn : l’ascension d’un volcan actif enneigé. Expérience unique –

Pucòn, ville très prisée par les Israëliens pour venir se reposer à la fin de leurs examens, est un petit paradis sur terre.

Pucòn est située au sud de Santiago. Très touristique en janvier / février, ces périodes sont donc à banir. De nombreuses randonnées aux alentours de la ville sont à faire, notamment celle du parc El Cañi que nous avons pu réaliser. Vous pouvez donc y rester quelques jours, vous ne pourrez pas vous ennuyer.
Pucòn est nichée entre le lago Villarica et le volcan du même nom. Volcan enneigée et encore actif. De la ville, nous pouvons apercevoir la fumée qui s’en échappe. Vision hors de commun, nous avons du mal à réaliser. Ce ne serai pas un nuage plutôt? Non non, c’est bien de la fumée.
Une expérience extraordinaire nous y attend. Nous avons prévu de monter en haut du volcan et nous sommes bien déterminés à y arriver.

L’ascension du Volcan Villarica

Quelques jours avant notre départ à Pucòn, on nous annonce qu’il est possible de grimper, avec un guide, le volcan encore enneigé. Au début, l’idée me plait mais me fait beaucoup trop peur pour me lancer. Peur de ne pas réussir. Peur d’avoir peur. Peur de souffrir. Et puis, on réfléchi, on me motive. Je ne veux pas priver Momo de cette aventure et surtout le voyage m’a donné le goût de tout. J’ai désormais plus peur du regret que des remords et c’est ce qui m’a poussé à le faire. Désormais, je ne veux passer à côté de rien et tester tout ce qui est à ma porté.
C’est donc motivés que l’on s’apprête à grimper le volcan.
Nous avons choisi l’agence Nativo Travel qui travaille avec notre auberge et nous avons payé 75 000 pesos par personne, soit 100€. Ça a un coût c’est sûr, mais cette opportunité là, elle n’est qu’une fois dans votre vie.
L’agence est très professionnelle. Nous avions 3 guides pour 6, ce qui permet à chacun d’aller à son rythme et de marcher en toute sécurité. Ils nous passent l’ensemble du matériel : sac à dos, chaussures pas du tout confortables, masque à oxygène, veste, pantalon, casque, piolet, luge… Vous n’avez plus qu’à prendre de l’eau, de quoi grignoter et vous êtes parés.

Départ à 6h du matin, ça pique. L’agence vient directement nous chercher à l’hôtel. On s’équipe et c’est parti. Arrivés au pied du volcan, deux options s’offrent à nous. Prendre le télésiège et payer 10000 pesos de plus (13€), ou bien monter cette première partie à pied. Pour une fois, nous avons choisi la solution de facilité. En effet, 4h de grimpe c’est déjà bien assez et d’après nos échos cette portion de marche est sans intérêt. Il est vrai que vous marchez pendant une heure dans un chemin poussiereux, pas très jolie et que vous regardez les autres qui passent au dessus de vous dans leur télésiège. Ça ne fait pas rêver.
En haut du télésiège, l’ascension commence. En file indienne, un pas après l’autre, on monte tranquillement. Le rythme n’est pas trop soutenu. On fait des pauses régulièrement et j’avoue que je trouve ça finalement beaucoup plus simple que ce que je m’étais imaginée. Tant mieux!
Nous arrivons enfin sur la partie enneigée. On nous explique comment utiliser le piolet pour monter et comment s’en servir en cas de chûte pour ne pas dévaler toute la pente. Une chûte? Comment ça? Ça ne me rassure pas du tout cette histoire! Finalement, tout s’est passé sans encombre. Le chemin est déjà tracé dans la neige. Il suffit de mettre ses pieds dans les traces de ceux des autres et tout va bien.
Le paysage est magnifique! Une mer de nuage qui s’efface petit à petit pour laisser place aux montagnes et aux lacs. La neige sous vos pieds, elle fini par s’étendre à perte de vue. C’est beau.
Au sommet la joie éclate. On l’a fait! Nous sommes au pied du cratère. De la fumée s’en échappe. Ça pu le souffre et l’amoniaque. Ça me gratte la gorge. L’histoire se fini avec un masque à gaz devant la bouche. On profite du moment mais pas trop longtemps. Le temps est limité en fonction du nombre de groupe à grimper. Pour nous, ce sera une quinzaine de minutes.
La descente se fera en luge. Je ne suis pas très friante de sport de glisse mais là j’avoue c’était très marrant. Des toboggans sont déjà tracés dans la neige, il n’y a plus qu’à se jeter dedans et freiner avec son piolet.
Cette aventure est unique et je vous la recommande les yeux fermés. Ce n’est pas si dure que ce que l’on peut imaginer et ça ne fait pas si peur. Je l’ai fais alors pourquoi pas vous?

Le parc El Cañi

Pour 2000 pesos, vous pouvez prendre le bus au terminal Pullman, qui vous emmène directement devant le parc. L’entrée coûte 4000 pesos par personne, ce qui n’est pas très excessif pour une journée de ballade. 1200 m de dénivelés en 3 heures… Ça va faire mal.
En effet, ça grimpe beaucoup et tout le temps! Les pentes sont raides, c’est long… Mais le plus difficile ce n’est pas ça, mais la peur des pumas qui rodent. 2 jours avant, un Français que nous avons rencontré, nous raconte qu’il a cru en apercevoir un passer au loin. C’est fort possible car sur le plan qu’ils nous donnent à l’entrée, ils indiquent bien leur présence…
On se pose 5 minutes et on entend un drole de bruit de grognement. J’ai un peu peur. Momo croit voir passer quelque chose au loin. Il ne me dit rien. Je crois que je n’ai jamais marché aussi vite en randonée. La hâte de la terminer au plus vite prenait le dessus.
Arrivée au sommet, c’est la deception. Nous sommes dans le nuage. Nous ne voyons strictement rien! En théorie, la panorama doit être pas mal pourtant : vue sur 4 volcans. En pratique, il n’en est rien.
La randonnée est quand même très jolie tout du long et il parait que la vue au sommet est magnifique. Alors à faire, malgré la peur des pumas!

Bonnes adresses

Puconino Hostel : Auberge de jeunesse un peu excentrée du centre, vous pourrez vous baigner dans la piscine après une bonne journée de rando. Il faut compter environ 8000 pesos par personne pour un lit en dortoir. Attention, la wifi n’est pas toujours au top.

Puras Pavadas : Petite paillotte qui ne paye pas de mine de l’extérieur mais qui fait de délicieuses empañadas, plutôt copieuses, à 2000 pesos. Vous pourrez y goûter plein de parfums. Si vous avez encore faim, testez l’empañadas chocolat, banane, dulce de leche en dessert, elle est délicieuse!

Sarakem (collé à Hostel 10) : Ils vous proposent un plat du jour et dessert à 5500 pesos et c’est délicieux. Tout est frais et végétarien. Les plats changent tous les jours, sont originaux et la patronne est vraiment sympas.

Pizzeria Cala : De loin les meilleurs pizzas que j’ai mangé depuis notre arrivée en Amérique du sud. Elles ne sont pas donnés mais un bon repas le soir de temps en temps, ça fait du bien.

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